Le chef de l'Etat a posé notamment comme préalable aux insurgés un cessez-le-feu et la reconnaissance de la Constitution de 2004. Mais dans une première réaction sur Twitter, ces derniers ont semblé écarter cette offre qui s'apparenterait à leurs yeux "à une reddition".
Les talibans ont toujours refusé jusqu'ici de reconnaître le pouvoir de Kaboul.
Cadre politique et cessez-le-feu
"Il devrait y avoir un cadre politique à la paix. Un cessez-le-feu devrait être proclamé. Les talibans devraient être reconnus comme un parti politique et un processus de renforcement de la confiance devrait être lancé", a déclaré Ashraf Ghani en ouverture de la 2e conférence du Processus de Kaboul.
Cette dernière réunit les représentants de plus d'une vingtaine de pays de la région ainsi que les Etats-Unis et l'ONU, mais pas les talibans, dans l'enceinte du ministère des Affaires étrangères en état de siège.
ats/rens