Marine Le Pen, qui était eurodéputée à l'époque des faits, a été mise en examen par un juge de Nanterre, près de Paris, pour "diffusion d'images violentes", un délit passible de trois ans d'emprisonnement et 75'000 euros d'amende.
Les tweets incriminés contenaient des photos de torture et d'exécution, dont celle du journaliste américain James Foley.
"Je suis mise en examen pour avoir dénoncé l'horreur de Daech (l'EI, ndlr). Dans d'autres pays, ça me vaudrait une médaille", a-t-elle réagi auprès de l'AFP. "La persécution politique n'a même plus la limite de la décence", a-t-elle ajouté.
Immunité parlementaire levée
Le bureau de l'Assemblée nationale avait levé en novembre l'immunité parlementaire de l'ancienne candidate à la présidentielle, comme l'avait déjà fait en mars 2017 le Parlement européen, sur demande de la justice française.
Le député du Front national Gilbert Collard avait été mis en examen il y a quelques semaines pour les mêmes motifs.
agences/tmun