Cette réforme constitutionnelle a transformé le pays en république parlementaire, où le pouvoir exécutif réel sera désormais entre les mains du Premier ministre. La présidence a ainsi désormais une fonction largement protocolaire.
Jusqu'ici ambassadeur en Grande-Bretagne, Armen Sarkissian, 64 ans, était le seul candidat. Il a rassemblé 90 votes sur 105 et prend la succession du président actuel Serge Sarkissian, qui partage le même nom sans lui être lié.
L'opposition dénonce une manoeuvre du président actuel
La candidature d'Armen Sarkissian, ex-professeur à l'université de Cambridge et ancien Premier ministre, a été proposée par le parti au pouvoir, le Parti républicain.
Les opposants au président actuel affirment que cette réforme n'a été conçue que pour maintenir l'influence du parti dans la vie politique du pays et pour que le chef du parti Serge Sarkissian reste au pouvoir indéfiniment.
Serge Sarkissian devrait en effet briguer le poste de Premier ministre quand il aura quitté la présidence.
afp/boi