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Une trentaine de morts dans plusieurs attaques terroristes à Ouagadougou

Des membres des forces de sécurité interviennent à l'Institut français de Ouagadougou, une des cibles d'attaques. [AFP - Ahmed OUOBA]
Des membres des forces de sécurité interviennent à l'Institut français de Ouagadougou, une des cibles d'attaques. - [AFP - Ahmed OUOBA]
Une trentaine de personnes ont été tuées dans des attaques armées qui ont visé vendredi l'ambassade de France à Ouagadougou, l'état-major général des armées burkinabé et l'Institut français. Il y a également de nombreux blessés.

Au moins 28 personnes ont été tuées et 85 blessées dans l'attaque de l'état-major burkinabé. Et deux gendarmes burkinabés ont été tués dans celle visant l'ambassade de France. Les autorités ont par ailleurs fait état de neuf assaillants tués, dont quatre près de l'ambassade de France.

Aucun ressortissant français n'a été tué ou blessé dans l'attaque contre l'ambassade, a-t-on appris de source diplomatique hexagonale. Des militaires français sont intervenus contre les assaillants en "collaboration" avec les forces de sécurité burkinabè.

Tirs et explosions

Des tirs et plusieurs explosions ont été entendus. Des hommes armés et masqués, portant des sacs à dos, ont notamment attaqué les gardes protégeant l'entrée du quartier général des forces armées.

Le complexe militaire a été touché par une explosion et une fumée noire était visible au-dessus des bâtiments, a rapporté un journaliste de Reuters.

agences/boi

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Plusieurs attaques ces dernières années

En août dernier, des djihadistes avaient attaqué un restaurant du centre de Ouagadougou et avaient tué 18 personnes.

Ce restaurant est situé à 200 mètres du café Cappuccino, qui avait été en janvier 2016 la cible d'une attaque djihadiste sanglante, selon un mode opératoire similaire, revendiquée par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Cette attaque avait fait 30 morts et 71 blessés, en majorité des étrangers, dont deux Suisses. Il s'agissait des Valaisans Jean-Noël Rey, ex-conseiller national socialiste, et Georgie Lamon, ancien président du district de Sierre.