Les forces du régime se trouvent désormais à trois kilomètres seulement de Douma, la grande ville de la Ghouta, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'ONG indique également que la rapidité de cette progression est aussi "due au fait que les opérations se déroulent principalement dans des secteurs agricoles", et non en milieu urbain.
Offensive d'une rare violence
Le régime a lancé mi-février une campagne aérienne d'une rare violence qui a tué plus de 650 civils. Selon une ONG et un média prorégime, elle devait constituer le prélude d'une offensive terrestre.
Cette offensive n'a jamais été officiellement annoncée. Les combats au sol se sont néanmoins intensifiés ces derniers jours, les forces du régime progressant dans l'enclave rebelle, malgré la trêve quotidienne de cinq heures décrétée par Moscou et qui est entrée en vigueur mardi.
agences/kkub
Emmanuel Macron sollicite de président iranien
Emmanuel Macron a demandé dimanche au président iranien, Hassan Rohani, d'exercer "les pressions nécessaires sur le régime syrien" pour mettre fin aux attaques contre la population de la Ghouta orientale, a annoncé la présidence française.
Le chef de l'Etat français a souligné la "responsabilité particulière" de l’Iran, du fait de ses liens avec le régime de Bachar al-Assad.
Pour Bachar al-Assad, l'opération doit se poursuivre
L'offensive contre la partie rebelle de la Ghouta orientale "doit se poursuivre", a prévenu dimanche le président syrien, après deux semaines de bombardements meurtriers pour les civils et des combats au sol qui lui ont permis de reprendre plus du quart de l'enclave.
"La majorité (de la population) dans la Ghouta orientale veut sortir de l'étreinte du terrorisme", a estimé Bachar al-Assad, dans des déclarations retransmises à la télévision publique, une première depuis le début de l'opération.