Ancien numéro deux de la banque Goldman Sachs, il a été l'un des principaux artisans de la réforme fiscale adoptée en décembre dernier par l'administration Trump. Gary Cohn était pratiquement le seul, à la Maison Blanche, à être opposé à la décision du président américain.
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Vent en poupe pour une politique protectionniste
En public, il défendait "le commerce libre, équitable et réciproque". Aujourd'hui, la démission de Gary Cohn laisse le champ libre aux tenants d'une politique protectionniste fidèle à l'agenda "America First" (l'Amérique d'abord) de Donald Trump.
La réaction des marchés ne s'est pas faite attendre, ce départ intervenant au moment où le président américain semble déterminé à dérouler une politique isolationniste qui sème la consternation à travers le monde et effraie une partie de son propre camp.
agences/phn