Les faits remonteraient à début 2013. Cette musulmane pratiquante, mère de deux enfants, fragilisée par une séparation d'avec son compagnon, s'était alors tournée vers le théologien pour prendre conseil, précise une source proche du dossier.
Lors d'un séjour à Bruxelles, il l'aurait attirée dans sa chambre d'hôtel, lui aurait imposé des rapports sexuels violents et aurait maintenu ensuite son emprise sur elle, notamment par le canal des réseaux sociaux, selon cette plainte que l'agence Reuters a pu consulter.
Même mode opératoire
Selon la même source proche du dossier, le théologien aurait eu de nouveau ce type de rapports à huit reprises avec elle, soit au domicile de la plaignante à Lille, dans le nord de la France, soit dans une chambre d'hôtel, y compris une fois à Londres en août 2013.
Le mode opératoire du théologien décrit par cette femme est comparable à celui que les deux autres plaignantes ont décrit.
Les avocats de Tariq Ramadan n'étaient pas joignables pour réagir à ces allégations.
reuters/lan