C'est dans une lettre datant de novembre dernier que la ministre de l'Education et de la science Olga Vasilieva a annoncé l'abandon de la candidature russe, précise le quotidien fribourgeois.
La collaboration entre l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) et les scientifiques russes remonte aux années 1960. L'organisation européenne avait d'ailleurs accepté la Russie comme membre. Cette association aurait dû se concrétiser en 2015, selon le ministre russe de la Science de l'époque.
Des dizaines de millions de manque à gagner
Ce revirement représente un important manque à gagner pour le CERN. En effet, les Etats membres participent au budget de l'organisation et la Russie aurait dû verser plusieurs dizaines de millions de francs chaque année, selon un responsable du dossier, cité par La Liberté.
Cette décision concerne également plus d'un millier de scientifiques russes qui ne pourront plus accéder aux emplois et aux bourses proposés par le CERN.
hend