"Il faut que la Corée du Nord prenne des mesures concrètes, permanentes et vérifiables pour mettre fin à son programme nucléaire", a réaffirmé vendredi le vice-président Mike Pence.
Cela implique que Pyongyang se plie à un programme d'inspection international poussé, après avoir réalisé des progrès dans l'enrichissement nucléaire et la technologie militaire.
La décision de négocier, si la rencontre prévue avant fin mai porte ses fruits, implique aussi la nécessité d'un traité de paix entre les deux pays, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis la signature de l'armistice de la guerre de Corée en 1953.
Pas prêt
Washington devrait aussi reconnaître le régime nord-coréen, le plaçant sur un pied d'égalité alors que Pyongyang refuse d'abandonner son arsenal nucléaire s'il se sent menacé par les Etats-Unis.
Et puis Washington n'est manifestement pas prêt: le département d'Etat, qui devrait être impliqué dans les préparatifs du sommet, a été pris de court par l'annonce de Donald Trump jeudi.
afp/pym