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MSF dénonce une "catastrophe médicale" dans la Ghouta en Syrie

Un convoi de camions transportant de la nourriture a pu entrer dans l'enclave vendredi. [Keystone - EPA/YOUSSEF BADAWI]
Un convoi de camions transportant de la nourriture a pu entrer dans l'enclave vendredi. - [Keystone - EPA/YOUSSEF BADAWI]
L'armée syrienne poursuivait samedi son offensive sur le fief rebelle de la Ghouta orientale, où l'organisation Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé une "terrible catastrophe médicale".

Dans la Ghouta orientale près de Damas, Médecins sans frontières a réclamé l'entrée sans entraves de matériel médical. "Le matériel médical est extrêmement limité, les infrastructures médicales ont été frappées et le personnel médical est à bout de force".

La veille, un convoi de 13 camions transportant de la nourriture avait finalement pu entrer dans l'enclave pour distribuer de l'aide qui n'avait pu être déchargée lundi, a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Quelque 400'000 civils y vivent assiégés par le régime depuis 2013, touchés par des pénuries de nourritures et de médicaments.

C'est la deuxième fois depuis le début de l'offensive que des camions transportant de l'aide parviennent à pénétrer dans l'enclave, où une trêve quotidienne de cinq heures a été décrétée par la Russie il y a plus d'une semaine.

Douma isolée

Samedi, les forces du régime "ont isolé Douma du reste de la Ghouta orientale, après avoir pris le contrôle de la route qui la relie à Harasta à l'ouest et de la localité de Misraba au sud", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Le bilan de l'offensive du régime sur la partie rebelle de la Ghouta orientale a fait plus de 975 morts parmi les civils, selon l'OSDH.

>> Lire aussi : Recrudescence des attaques contre les organismes de santé en Syrie

afp/vtom

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L'amée turque prête à entrer dans Afrine

Dans le nord-ouest de la Syrie, sur un autre front, l'armée turque serait, selon le président Recep Tayyip Erdogan, prête à entrer "à tout moment" dans le centre de la ville d'Afrine pour y déloger une force kurde syrienne de cette région frontalière, cible principale de l'offensive turque.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a également affirmé que l'opération actuellement menée contre la milice kurde des YPG dans le canton syrien d'Afrine serait étendue en direction de la frontière irakienne et notamment de la ville kurde symbolique de Kobané.