Par 2958 voix pour, deux contre et trois abstentions, les députés de l'Assemblée nationale populaire (ANP) ont plébiscité un changement de la constitution, qui limitait les mandats présidentiels à deux fois cinq ans. La majorité des deux tiers était requise.
L'amendement fait aussi entrer "la Pensée Xi Jinping" dans la Constitution, ainsi que "le rôle dirigeant" du Parti communiste chinois (PCC) dans son article premier.
Vers davantage de répression?
Cette disposition peut laisser entrevoir une recrudescence de la répression à l'encontre des opposants au régime, qui pourraient se voir accusés d'atteinte à la Constitution pour avoir simplement contesté la main-mise du PCC sur le pouvoir.
Depuis son arrivée à la tête du PCC fin 2012, puis de l'Etat début 2013, Xi Jinping a encore accru l'autorité du régime, à grands renforts de propagande et d'une omniprésence dans les médias d'Etat.
Le président chinois, héraut de la "grande renaissance de la nation chinoise", cherche à incarner face à l'Occident la revanche d'une superpuissance moderne et respectée à l'horizon 2050. Mais sans concession aux libertés individuelles.
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