Le groupe armé, qui s'est transformé en parti politique depuis le cessez-le-feu signé avec le gouvernement en 2016, tout en conservant son acronyme (Force alternative révolutionnaire commune a remplacé Forces armées révolutionnaires de Colombie), participait pour la première fois à un scrutin.
L'ex-guérilla a obtenu seulement 0,35% des voix pour le Sénat et 0,22% des voix pour la chambre basse.
Droite en tête, sans majorité
Assuré, dans le cadre de l'accord de paix, d'obtenir dix sièges au Congrès - cinq au sein des 108 sièges du Sénat et cinq parmi les 172 sièges de la chambre basse -, la Farc présentait 74 candidats avec l'espoir de décrocher davantage de sièges.
Le centre démocratique (droite) du sénateur et ex-président Alvaro Uribe, farouche adversaire de l'accord avec les anciens combattants révolutionnaires, a obtenu 52 sièges au Congrès, selon des résultats officiels portant sur plus de 90% des suffrages.
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