Les membres républicains de la commission ont dit lundi avoir terminé leur enquête sur les ingérences russes et ont publié sur une page leurs principales conclusions.
Elles ont immédiatement été critiquées par le camp démocrate qui dénonçait depuis des mois la conduite partisane de cette enquête parlementaire, dans le but selon eux de protéger le président républicain.
Rien à signaler
Le président américain Donald Trump s'est réjoui dans un tweet, entièrement écrit en lettres majuscules, que "la commission du renseignement de la Chambre n'a, après une longue enquête approfondie de 14 mois, trouvé aucune preuve de collusion ou de coordination entre la campagne Trump et la Russie pour influencer l'élection présidentielle de 2016".
Les élus réfutent notamment la conclusion des services de renseignement américains, annoncée en janvier 2017, sur la préférence supposée du président russe Vladimir Poutine pour Donald Trump face à la candidate démocrate Hillary Clinton.
afp/br
Deux autres commissions
La commission du renseignement de la Chambre des représentants est l'une des trois commissions parlementaires américaines qui enquêtent sur une possible ingérence de la Russie et une éventuelle collusion avec l'équipe de campagne de Donald Trump, parallèlement aux investigations du procureur spécial Robert Mueller.
Les travaux de cette commission ont été fortement politisés ces derniers mois: début février, Donald Trump avait autorisé la publication d'une note confidentielle des membres républicains de cette entité accusant le FBI et le ministère de la Justice de parti pris.