Pour la période allant de 2007 à 2020, l'UE a prévu une enveloppe totale de plus de neuf milliards d'euros pour aider la Turquie à s'aligner sur sa législation, au titre de "l'instrument d'aide de pré-adhésion".
Ce soutien financier a donné des résultats "dans les domaines où la volonté politique était plus forte, comme les douanes, l'emploi et la fiscalité", même s'ils risquent d'être compromis "par la difficulté de dépenser les fonds et par le recul des réformes", observe la Cour dans un rapport publié mercredi.
Choix discutables
Mais "le financement n'a pas permis de répondre de manière satisfaisante à certains besoins fondamentaux dans les secteurs de l'Etat de droit et de la gouvernance, où des réformes indispensables se font attendre", soulignent les auditeurs.
Les sommes dépensées n'ont en particulier pas suffisamment permis d'améliorer "l'indépendance et l'impartialité du système judiciaire, la lutte contre la grosse corruption et contre la criminalité organisée, ni la liberté de la presse".
afp/br