Me Emmanuel Marsigny a déclaré à Reuters avoir demandé par lettre au procureur de la République de Paris de publier un communiqué "pour corriger les informations parcellaires et inexactes relayées par la presse" concernant son client.
Il souhaite que le parquet fasse ainsi cesser "une campagne de désinformation incompatible avec le respect de la présomption d'innocence et le nécessaire équilibre des droits des parties".
Des éléments controversés
"Des éléments présentés par la presse comme acquis ou confirmés sont en réalité contredits par les investigations déjà réalisées et infirmés par certains témoins cités par les plaignantes elles-mêmes", ajoute Me Marsigny.
L'avocat accuse notamment deux des plaignantes d'avoir menti en affirmant qu'elles ne se connaissaient pas alors qu'elles seraient, assure-t-il, en contact.
"Quand on demande à l'une de décrire la chambre d'hôtel à Paris (où auraient eu lieu les faits), elle décrit une chambre d'hôtel qui n'a rien à voir", ajoute-t-il. "On dit qu'il y a un certificat médical pour la plaignante de Lyon corroborant ce qu'elle dit mais le certificat médical dit l'inverse."
A ce jour, trois femmes ont porté plainte en France contre Tariq Ramadan.
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