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A Afrine et dans la Ghouta, les combats forcent les Syriens à l'exode

Un véhicule turque photographié le 16 mars parmi les décombres de la ville d'Afrine en Syrie. [NurPhoto - XINHUA]
Un véhicule turque photographié le 16 mars parmi les décombres de la ville d'Afrine en Syrie. - [NurPhoto - XINHUA]
Des milliers de civils fuyaient samedi pour échapper à la mort en Syrie où la guerre fait rage sur deux fronts distincts, à Afrine, enclave kurde dans le nord-ouest, et dans le dernier fief rebelle de la Ghouta, aux portes de Damas.

Le régime syrien de Bachar al-Assad, soutenu par la Russie, poursuit ses bombardements sur les zones insurgées dans la Ghouta qu'il veut reprendre. Samedi au moins 30 civils ont été tués par des raids aériens sur la ville de Zamalka, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Au total, plus de 1394 civils dont 271 enfants, ont péri depuis le 18 février dans l'offensive lancée par le régime contre cette zone rebelle qu'il assiège déjà depuis 2013.

200'000 exilés à Afrine

Pour échapper aux pénuries et aux bombes, près de 10'000 personnes ont fui samedi matin l'enclave, portant le total des personnes forcées à l'exode à 40'000 depuis jeudi, selon l'OSDH.

Un exode massif de civils est aussi en cours dans la ville kurde d'Afrine, dans le nord-ouest de la Syrie, un autre front de la guerre qui ravage le pays. Depuis mercredi soir, plus de 200'000 civils ont ainsi dû quitter leur foyer face aux tirs d'artillerie de l'armée turque, selon l'OSDH.

afp/sey

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Hôpital touché à Afrine, la Turquie dément

L'armée turque a démenti samedi avoir bombardé un hôpital dans l'enclave d'Afrine, où elle mène une offensive visant à déloger les miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et les combattants du YPG ont rapporté vendredi soir qu'une frappe aérienne turque sur le principal hôpital d'Afrin avait fait 16 morts.