Des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de la capitale Malé vendredi soir. Elles avaient continué à manifester jusque dans les premières heures de samedi, demandant la fin de l'état d'urgence, précise un communiqué publié par l'opposition au Sri Lanka.
A la suite de cette démonstration, 141 opposants pro-démocratie, dont trois parlementaires, ont été arrêtés, la plus importante arrestation de masse depuis 2015, toujours selon l'opposition.
Du gaz lacrymogène utilisé
La police maldivienne a confirmé samedi ces arrestations. Elle a indiqué que seules deux personnes avaient été relâchées pour l'instant. Elle a également confirmé l'usage de gaz poivré et lacrymogène pour disperser cette manifestation interdite.
Le président Abdulla Yameen a déclaré l'état d'urgence, limitant notamment les pouvoirs de la justice et du Parlement, après que la Cour suprême a annulé des condamnations criminelles contre des dirigeants de l'opposition.
ats/tmun