"Maintenant, après (Afrine), nous allons poursuivre ce processus jusqu'à la destruction totale du "corridor terroriste" constitué de Minbej, Kobané, Tal Abyad, Ras al-Aïn et Qamichli", a déclaré à Ankara le président Erdogan.
La Turquie qualifie de "corridor terroriste" la bande de territoires contrôlés par des groupes kurdes dans le nord de la Syrie et de l'Irak, à la frontière turque.
La ville d'Afrine a été prise dimanche par des militaires turcs et leurs supplétifs syriens. Une offensive vers les autres territoires kurdes syriens serait potentiellement explosive, car des centaines de militaires américains, qui soutiennent les Kurdes contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), y sont déployés.
Nord de l'Irak dans le viseur aussi
Le chef de l'Etat turc a également évoqué lundi une possible opération dans le nord de l'Irak, si le gouvernement central à Bagdad tardait à agir contre les éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui y disposent de bases arrières.
afp/nr
Pillages dénoncés
Des figures de l'opposition syrienne et kurde ont dénoncé lundi les pillages qui se sont déroulés la veille dans la ville kurde d'Afrine, après sa conquête par l'armée turque et des supplétifs syriens.
Des correspondants de l'AFP ont vu des magasins pillés, des combattants chargeant pêle-mêle dans des pick-ups cartons de nourriture, chèvres, couvertures, et même des motos empilées les unes sur les autres, avant de quitter la ville.