L'ex-président est arrivé peu avant 08h00 dans les locaux de l'office anticorruption à Nanterre près de Paris. Mardi, son audition débutée dans la matinée avait été interrompue vers minuit.
Cette première audition de l'ancien chef de l'Etat (2007-2012) dans ce dossier tentaculaire, sur lequel les juges enquêtent depuis cinq ans, avait démarré mardi matin dans les locaux de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre, près de Paris.
A l'issue de cette garde à vue, susceptible de durer jusqu'à 48 heures, Nicolas Sarkozy peut être remis en liberté, présenté à un juge en vue d'une éventuelle mise en examen ou convoqué ultérieurement.
Eclatement de l'affaire en 2012
Les juges s'intéressent à des flux financiers impliquant des protagonistes liés au régime de l'ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi. D'anciens dignitaires de Tripoli et un intermédiaire franco-libanais, Ziad Takkiedine, ont évoqué la thèse de versements au profit de la campagne de Nicolas Sarkozy.
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L'affaire a éclaté en 2012 après la publication par le site d'information Mediapart d'une note attribuée à Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignements extérieurs de la Libye, laissant penser à un financement par ce pays de la campagne de Nicolas Sarkozy.
afp/kg