Agé de 69 ans, John Bolton, qui a notamment occupé le poste d'ambassadeur aux Nations unies sous George W. Bush, est une personnalité clivante dans les cercles diplomatiques de Washington. Il est partisan d'une ligne dure à l'encontre de l'Iran et de la Corée du Nord.
Après l'éphémère Michael Flynn, contraint à la démission moins de quatre semaines après l'investiture de Donald Trump, et H. R. McMaster, il est le troisième conseiller à la Sécurité nationale désigné par le président américain en l'espace de 14 mois.
Oublier le passé
Invité à réagir sur Fox News, il a dit qu'il ne s'attendait pas à une annonce sur son nouveau poste dès jeudi après-midi. John Bolton, dont la nomination n'a pas besoin d'une confirmation au Sénat, a également assuré que ce qu'il a pu dire au long de sa carrière était désormais derrière lui.
Sous la présidence de George W. Bush, après les attentats du 11-Septembre, il avait été l'un des plus fervents partisans d'une invasion de l'Irak de Saddam Hussein.
reuters/br