Accablés par un déluge de feu et affaiblis par un siège de cinq ans, les groupes rebelles acceptent un à un d'abandonner leurs positions pour se retirer dans la province d'Idleb (nord-ouest), la dernière qui échappe au contrôle du régime.
Plus de 1600 civils ont été tués depuis le lancement de cette campagne d'une rare violence, le 18 février, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui a aussi dénombré la mort d'au moins 485 soldats du régime et de 310 rebelles.
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Plus de 100'000 civils déplacés
"Des bus transportant 500 combattants et leurs familles ont atteint le croisement d'Arbine (à la frontière entre leurs anciennes positions et celles de l'armée syrienne, ndlr)", a annoncé samedi soir l'agence officielle syrienne Sana.
Plus tôt, la télévision syrienne avait rapporté que plus de 105'000 civils ont quitté les zones rebelles de la Ghouta pour des zones sous contrôle gouvernemental. La région comptait environ 400'000 habitants avant le début de l'offensive.
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afp/mre
Région d'Afrine reprise par la Turquie et ses alliés
Plus au nord, l'armée turque et ses supplétifs syriens ont annoncé la reprise totale de la région d'Afrine, a confirmé samedi un responsable militaire turc.
Les forces d'Ankara s'étaient emparées le week-end dernier de la ville d'Afrine après huit semaines de combats contre les miliciens kurdes YPG (Unités de protection du peuple), que la Turquie considère comme un groupe terroriste.
Selon le responsable militaire turc, les combattants kurdes ont été chassés dans la nuit de vendredi à samedi des derniers villages de l'enclave où ils étaient présents.