La plus haute juridiction française a rejeté le pourvoi du co-fondateur du Front national contre sa condamnation pour contestation de crime contre l'humanité, prononcée le 1er mars 2017 par la cour d'appel de Paris.
Il avait déjà été condamné à deux reprises pour ces propos, tenus pour la première fois en 1987.
En avril 2015, le journaliste Jean-Jacques Bourdin avait demandé à Jean-Marie Le Pen s'il regrettait ces mots. "Pas du tout. Ce que j'ai dit correspondait à ma pensée que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la guerre, à moins d'admettre que ce soit la guerre qui soit un détail des chambres à gaz", avait-il répondu.
"Importance relativisée"
"Sous couvert d'admettre la réalité et le caractère 'assez ignoble' des chambres à gaz, il n'a de cesse d'en relativiser l'importance", disait le jugement de première instance du tribunal correctionnel en 2016, qui parlait d'une concession seulement "apparente". La cour d'appel de Paris avait confirmé cette analyse.
afp/jvia