Pour faire cesser les bombardements sur la Ghouta orientale, deux groupes islamistes ont accepté des accords d'évacuations parrainés par la Russie. Mais le doute subsiste quant au sort de la dernière poche rebelle: la ville de Douma, la plus grande ville de la Ghouta.
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Le quotidien progouvernemental al-Watan, qui cite une source militaire, a ainsi assuré mardi que "les forces déployées dans la Ghouta se préparent à une très importante opération militaire à Douma, si les terroristes de Jaich al-Islam n'acceptent pas de restituer la ville et d'évacuer les lieux".
Le groupe rebelle assure qu'il a l'intention de rester dans Douma, où vivent assiégés des dizaines de milliers de civils.
A la faveur d'une offensive dévastatrice lancée le 18 février, le pouvoir de Bachar al-Assad a déjà reconquis plus de 90% des territoires rebelles dans la Ghouta. Son pilonnage quotidien a tué plus de 1600 civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
reuters/dk
La reconquête du régime syrien
Appuyé par son indéfectible allié russe, le pouvoir de Damas a pu renverser la donne dans le conflit qui ravage la Syrie depuis 2011, multipliant les victoires face aux rebelles et aux djihadistes, jusqu'à reconquérir plus de la moitié du pays.
En début d'année, il a fait de la Ghouta orientale sa priorité, alors que les rebelles de ce secteur, assiégés depuis 2013, tiraient obus et roquettes meurtriers sur la capitale.
Le conflit syrien a fait plus de 350'000 morts et s'est transformé en une guerre complexe impliquant de multiples belligérants.
Douma la rebelle menacée d'une "importante opération" du régime syrien