Après l'annonce de Donald Trump en juin 2017, des villes, des Etats, des entreprises à travers le pays, s'étaient engagés à honorer les objectifs décrétés dans la capitale française fin 2015.
"Il y a des espoirs qu'indépendamment de la position du gouvernement, les Etats-Unis pourraient être en mesure de respecter les engagements pris à Paris en tant que pays", a souligné devant la presse le patron des Nations unies, Antonio Guterres.
Engagement à d'autres niveaux
"Nous avons observé dans les villes, et nous avons vu dans beaucoup d'Etats, un engagement très fort envers l'accord de Paris, si bien que certains indices vont même dans une meilleure direction que ce qui a été le cas récemment", a dit M. Guterres.
Dans le cadre de cet accord, les Etats-Unis s'étaient engagés, à l'époque de l'administration Obama, à une réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 par rapport à 2005.
Le président Trump avait justifié son retrait, blâmant un "mauvais accord" pour l'économie américaine.
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