Les expulsions ordonnées par Moscou "marquent une nouvelle étape dans la détérioration des relations entre les Etats-Unis et la Russie", a assené la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, dans un communiqué en soirée.
"Il n'y a aucune justification à la réaction russe", par opposition aux expulsions "justifiées" de diplomates russes par les Occidentaux, avait déploré plus tôt la porte-parole du Département d'Etat américain, Heather Nauert. Estimant que Moscou avait "décidé de s'isoler encore davantage", elle a assuré que les Etats-Unis se réservaient "le droit d'y répondre" en examinant les différentes "options".
"Mesures de représailles"
Convoqué jeudi au ministère russe des Affaires étrangères, l'ambassadeur des Etats-Unis en Russie, Jon Huntsman, a été "informé du contenu de ces mesures de représailles envers les Etats-Unis", a expliqué le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
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Elles "incluent l'expulsion du même nombre de diplomates et le retrait de l'accréditation du consulat général des Etats-Unis à Saint-Pétersbourg", dans le nord-ouest de la Russie, qui devra fermer d'ici samedi, a-t-il annoncé devant la presse.
Une expulsion "historique"
Ces mesures répondent à l'expulsion par les Etats-Unis de 60 "espions" russes, présentée comme "la plus importante" de l'histoire, et à la fermeture du consulat russe à Seattle dans le cadre de mesures de rétorsion après l'empoisonnement le 4 mars de l'ex-agent russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia sur le sol britannique.
afp/ebz