Alors que les éboueurs et les employés du secteur énergétique étaient eux aussi en grève pour réclamer un service public national, la grogne se poursuivait également dans les airs, avec une quatrième journée de grève en un mois du personnel d'Air France, qui réclame une augmentation générale des salaires.
Aucun train vers la Suisse
Près d'un cheminot sur deux (48%) était en grève et jusqu'à plus de trois sur quatre chez les conducteurs (77%), a estimé la direction de la SNCF. Seul un train sur huit circulait ainsi sur les lignes TGV, à l'exception des trains internationaux où les trois quarts des trains roulaient.
Le trafic international est un peu plus épargné, mais aucun train ne doit circuler mardi vers la Suisse, l'Espagne et l'Italie.
En revanche, trois Eurostar sur quatre assureront les autres liaisons vers l'étranger, avec aussi une circulation quasi normale des Thalys vers la Belgique.
Le gouvernement "tiendra bon"
La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a accusé "certains" organisateurs de la grève des cheminots de chercher à "politiser le débat" sur la réforme de la SNCF. "Le gouvernement tiendra bon, dans l'écoute, dans la concertation, dans le dialogue", a-t-elle assuré mardi sur les ondes de RMC.
Collecte des déchets perturbée
Les éboueurs ont également entamé une grève mardi pour demander la création d'un "service public national". Certains dépôts sont bloqués, empêchant la collecte des déchets dans certains communes, comme le rapportait un journaliste à Paris:
reuters/mh
>> Infos pratiques sur le site TGV-Lyria
Grève intermittente
Le mouvement, qui prévoit 36 jours de grève en près de trois mois, est lancé à l'appel de quatre des cinq syndicats représentatifs de la SNCF.
Mais Sud-Rail s'est distingué des autres syndicats en lançant un appel à une grève illimitée reconductible par 24 heures.