"Nous avons été capables d'identifier qu'il s'agissait du novitchok, un agent innervant de type militaire", a déclaré le chef du laboratoire militaire britannique de Porton Down, mais "nous n'avons pas identifié sa source exacte".
Le gouvernement britannique, qui rend la Russie responsable de cette attaque, a répliqué en rappelant que les recherches menées à Porton Down ne constituaient "qu'une partie du renseignement" à sa disposition.
Réunion à La Haye
"Nous savons que la Russie a cherché, pendant la dernière décennie, des moyens de produire des agents neurotoxiques à des fins d'assassinat, et a produit et stocké de petites quantités de novitchok", a affirmé un porte-parole de l'exécutif.
L'annonce du laboratoire survient alors que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) doit se réunir mercredi à La Haye, aux Pays-Bas, à la demande de la Russie.
A Salisbury, Sergueï Skripal, 66 ans, et sa fille Ioulia, 33 ans, sont toujours hospitalisés.
afp/pym