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Pas de preuve que le poison utilisé contre Skripal provient de Russie

Le bâtiment de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), à La Haye, où une réunion doit se tenir mercredi à la demande de la Russie. [EPA - LEX VAN LIESHOUT]
Le bâtiment de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), à La Haye, où une réunion doit se tenir mercredi à la demande de la Russie. - [EPA - LEX VAN LIESHOUT]
Le laboratoire britannique qui a analysé la substance utilisée contre un ex-espion russe et sa fille le 4 mars en Angleterre a reconnu mardi ne pas avoir de preuve qu'elle provenait de Russie.

"Nous avons été capables d'identifier qu'il s'agissait du novitchok, un agent innervant de type militaire", a déclaré le chef du laboratoire militaire britannique de Porton Down, mais "nous n'avons pas identifié sa source exacte".

Le gouvernement britannique, qui rend la Russie responsable de cette attaque, a répliqué en rappelant que les recherches menées à Porton Down ne constituaient "qu'une partie du renseignement" à sa disposition.

Réunion à La Haye

"Nous savons que la Russie a cherché, pendant la dernière décennie, des moyens de produire des agents neurotoxiques à des fins d'assassinat, et a produit et stocké de petites quantités de novitchok", a affirmé un porte-parole de l'exécutif.

L'annonce du laboratoire survient alors que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) doit se réunir mercredi à La Haye, aux Pays-Bas, à la demande de la Russie.

A Salisbury, Sergueï Skripal, 66 ans, et sa fille Ioulia, 33 ans, sont toujours hospitalisés.

afp/pym

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