"Nous assistons à un moment vraiment historique", a déclaré le chef de l'Etat turc lors d'une cérémonie à Ankara avec Vladimir Poutine pour donner le coup d'envoi de la construction de la centrale nucléaire d'Akkuyu, dans la région de Mersin (sud), par le géant russe Rosatom.
Les deux dirigeants se sont ensuite isolés pour un entretien en tête à tête, à la veille d'un sommet trilatéral sur la Syrie à Ankara, où ils seront rejoints par le président iranien Hassan Rohani.
Critiques de l'Otan balayées
Après les discussions, Vladimir Poutine a affirmé que son pays allait "accélérer" la livraison des systèmes russes de défense anti aérienne S-400 commandés par la Turquie.
Recep Tayyip Erdogan a défendu l'acquisition de ces missiles annoncée en septembre, une décision qui a suscité réserves et critiques parmi les alliés de la Turquie au sein de l'Otan en raison de son incompatibilité avec les systèmes de défense de l'Alliance. "C'est une décision qui appartient à la Turquie", a-t-il martelé.
ats/pym