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Rohani, Erdogan et Poutine veulent un "cessez-le-feu durable" en Syrie

Partage de la Syrie: Erdogan, Poutine et Rohani s'imposent
Crise syrienne: Erdogan, Poutine et Rohani s'imposent / 19h30 / 2 min. / le 4 avril 2018
Les présidents russe, iranien et turc se sont engagés mercredi lors d'un sommet à Ankara à coopérer en vue de parvenir à un "cessez-le-feu durable" en Syrie, où les trois pays se sont imposés en maîtres du jeu.

Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine et Hassan Rohani se sont réunis pour tenter d'avancer vers un règlement du conflit syrien au moment où les Etats-Unis sèment le doute sur un éventuel retrait de leurs troupes.

Moscou et Téhéran, qui soutiennent Damas, et Ankara, qui appuie des rebelles syriens, sont les parrains du processus d'Astana qui a notamment permis la mise en place de quatre "zones de désescalade" visant à réduire les affrontements.

Mais la quête d'un règlement du conflit patine notamment du fait des intérêts contradictoires des trois pays et de divergences sur le sort du président syrien Bachar al-Assad.

"Renégocier les zones d'influence"

La dernière rencontre entre les trois dirigeants a eu lieu en novembre à Sotchi, aboutissant à un Congrès national syrien qui s'est soldé par un échec retentissant.

Selon certains spécialistes, l'objectif de ce sommet tripartite est de renégocier les zones d'influence et de réfléchir à l'avenir du nord de la Syrie après le retrait américain.

agences/kg

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Plus de 500'000 déplacés depuis début janvier

Violences et évacuations en Syrie ont provoqué le déplacement de plus de 500'000 personnes depuis début janvier, selon l'ONU. A Genève, celle-ci a demandé un accès notamment à Douma où restent entre 80'000 et 150'000 civils. A Raqa, 100'000 personnes sont rentrées.

Le co-président du groupe de travail sur les questions humanitaires en Syrie Jan Egeland est revenu sur les évacuations de 130'000 civils de la Ghouta orientale. Les accords pilotés par la Russie, auxquels l'ONU n'a pas participé, "ont peut-être écourté" les violences dans cette zone, a-t-il estimé mercredi devant la presse.

Pour autant, il n'est pas favorable par principe à ces évacuations qui doivent rester volontaires et les civils doivent pouvoir revenir ensuite s'ils le souhaitent.