Après deux premières journées d'échanges, les positions des deux principales forces en présence - la coalition de droite et d'extrême-droite et le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) - restaient inchangées. Chacun se refusait à nouer une alliance aux conditions de l'autre.
"Beaucoup sont venus ici énumérer des 'non'. Nous, au président de la République, nous avons offert des 'oui", a assuré Matteo Salvini, 45 ans, le chef de la Ligue (extrême droite), et leader de la coalition de droite arrivée en tête le 4 mars avec 37% des voix.
"Point de départ"
Matteo Salvini a réaffirmé que son alliance avec Forza Italia de Silvio Berlusconi devait rester "le point de départ" de ce nouvel exécutif. Et il s'est dit prêt à former un gouvernement avec le M5S, premier parti du pays avec 32% des voix.
Un scénario toujours catégoriquement rejeté par Luigi Di Maio, candidat du M5S au poste de chef du gouvernement, qui a a assuré "ne pas reconnaître" l'existence d'une coalition de droite.
ats/pym