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A l'ONU, la Russie dément en bloc toute implication dans l'affaire Skripal

L'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, brandit une copie d'"Alice au pays des merveilles" pendant son intervention devant le Conseil de sécurité, le 5 avril 2018.
L'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, brandit une copie d'"Alice au pays des merveilles" pendant son intervention devant le Conseil de sécurité, le 5 avril 2018.
La Russie a démenti à nouveau jeudi devant le Conseil de sécurité des Nations unies toute implication dans la tentative d'empoisonnement début mars de l'ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille en Angleterre.

Lors d'une réunion demandée par Moscou, l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, a souligné que "la Russie n'avait aucun lien avec l'empoisonnement des Skripal". Moscou "a intérêt à la vérité plus que quiconque", a-t-il ajouté. "Il s'agit de discréditer la Russie", a asséné l'ambassadeur russe, en dénonçant une "campagne ordonnée" contre son pays.

Questions

"On accuse sans preuve", a-t-il insisté, en égrenant une série de questions: "Où ont été emmenés les Skripal après leur empoisonnement?" "Où ont été prélevés les échantillons du produit innervant?" "Pourquoi la Russie n'a pas eu droit à un accès consulaire aux victimes?" "Comment a-t-on pu trouver un antidote aussi vite?" "Que sont devenus les chats des Skripal qui vivaient dans leur maison?"

Dans sa réponse, l'ambassadrice britannique Karen Pierce a indiqué que la demande d'une visite consulaire avait été transmise aux victimes. Elle a assuré que son pays a suivi toutes les procédures légales dans cette affaire.

afp/pym

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Ioulia Skripal se sent "de mieux en mieux"

Pour la première fois depuis son hospitalisation le 4 mars, Ioulia Skripal, 33 ans, la fille de l'ex-agent double empoisonnée avec son père en Angleterre, s'est exprimée jeudi via un communiqué. Sortie du coma depuis «plus d'une semaine», elle dit se sentir «de mieux en mieux chaque jour».