Le magistrat n'a autorisé "l'usage de menottes sous aucun prétexte" lors de l'arrestation.
Juge emblématique de la lutte anticorruption au Brésil, Sergio Moro avait condamné Lula Da Silva en première instance en juillet, un jugement confirmé en appel à la mi-janvier.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, la Cour suprême du Brésil avait rejeté une demande "d'habeas corpus" qui aurait permis à l'ex-président du Parti des travailleurs (2003-2010) de rester en liberté jusqu'à l'épuisement de tous les recours.
Lula nie farouchement
Lula, 72 ans, a été condamné pour avoir reçu un luxueux appartement en bord de mer de la part d'une entreprise de bâtiment en échange de faveurs dans l'obtention de marchés publics.
L'icône de la gauche, qui est également sous le coup de six autres procédures judiciaires, nie farouchement, invoquant l'absence de preuves et dénonçant un complot visant à l'empêcher de se présenter à la présidentielle d'octobre, pour laquelle il était donné favori.
>> Lire : Les juges brésiliens donnent leur feu vert à l'incarcération de l'ex-président Lula
afp/pym