Première femme élue présidente en Corée du Sud, Park Geun-hye, qui avait été destituée et arrêtée en mars 2017, a été jugée coupable de corruption, abus de pouvoir ou encore coercition par le tribunal du district central de Séoul qui lui a aussi infligé une amende de 18 milliards de won (16 millions de francs).
Le juge Kim Se-yoon a notamment affirmé que Park Geun-hye avait contraint des entreprises sud-coréennes à verser des dizaines de milliards de wons à deux fondations contrôlées par sa confidente de l'ombre et "amie de 40 ans", Choi Soon-sil.
Dizaines de milliards de wons
"Les sommes que l'accusée a reçues ou demandées s'élèvent à plus de 23 milliards de wons" (20,7 mio CHF), a rappelé le juge.
Le parquet avait demandé 30 ans de prison ainsi que 118,5 milliards de wons (106 mio CHF) d'amende contre Park Chung-Hee, en estimant qu'elle devait porter, en sa qualité d'ancienne présidente, la responsabilité du scandale.
Choi Soon-sil a écopé en février de 20 ans d'emprisonnement.
ats/cab
"L'accusée a illégalement usé de son autorité présidentielle à la demande de Mme Choi pour obliger des entreprises à donner de l'argent aux fondations", a affirmé le magistrat.
"Les entreprises ont été contraintes de donner des sommes importantes d'argent et l'accusée a laissé Mme Choi contrôler les fondations alors qu'elle n'avait pas le droit de le faire".
La fille aînée du dictateur militaire Park Chung-Hee, qui avait accédé en 2013 à la fonction suprême en se drapant dans l'habit de l'incorruptible "Fille de la Nation",