![Lula, à gauche, et son avocat, jeudi 5 avril 2018 à Sao Paolo. [AP Photo - Marcelo Chello]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/5tnf84-27766698.image?w=1280&h=720 "Lula, à gauche, et son avocat, jeudi 5 avril 2018 à Sao Paolo. [AP Photo - Marcelo Chello]")
L'ex-président brésilien Lula refuserait de se présenter à la police
Selon une source proche de son parti, le PT (Parti des travailleurs), l'ancien président brésilien Lula ne compte pas se rendre à la police, même si un juge lui a donné jeudi 24 heures pour se présenter de lui-même à la police.
Lula a passé la nuit au siège du syndicat des métallurgistes de Sao Paulo.
Il a jusqu'à 17h00 (22h00 en Suisse) ce vendredi pour se présenter à la police et commencer à purger sa peine de 12 ans et 1 mois de prison.
Cette décision devrait enterrer les derniers espoirs de Lula, 73 ans, de revenir au pouvoir à l'occasion lors de la prochaine élection présidentielle.
Jeudi matin, le Tribunal suprême brésilien avait rejeté la demande de l'ancien président de ne pas être incarcéré et avait jugé qu'il devait commencer à purger sa peine.
En tête des sondages
Lula, président pendant deux mandats de 2003 à janvier 2011, reste l'homme politique le plus populaire du Brésil malgré sa condamnation et six autres procès pour corruption intentés contre lui.
Les enquêtes d'opinion donnaient l'ancien ouvrier devenu syndicaliste largement en tête du premier tour de la présidentielle programmée en octobre s'il avait pu être candidat.
>>Lire: Un juge ordonne l'incarcération de l'ex-président brésilien Lula
reuters/pym
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Manifestations de soutien promises
Le Parti des travailleurs a promis d'organiser de grandes manifestations de soutien à son fondateur. "Lula est toujours notre candidat parce qu'il est innocent et parce qu'il est le candidat le mieux placé pour être le prochain président du Brésil", a déclaré l'actuelle dirigeante du parti de gauche, la
sénatrice Gleisi Hoffmann.
Selon la loi électorale brésilienne, il est interdit à un candidat de se présenter aux élections pendant huit ans après avoir été reconnu coupable d'une infraction pénale.