Le bilan des victimes, qui était initialement de neuf civils tués, a été revu à la hausse à la suite de frappes meurtrières en soirée, mais aussi de la découverte de nouveaux corps sous les décombres, a précisé l'OSDH. En 24 heures, 70 civils ont été tués.
Les rebelles syriens du Jaich al-Islam ont accusé samedi les forces gouvernementales d'avoir eu recours à des armes chimiques contre des civils de Douma, dans la Ghouta orientale, où 500 personnes ont selon eux été intoxiquées.
"Signes d'intoxication"
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, onze personnes, dont cinq enfants, présentaient des signes d'intoxication après des raids de l'aviation syrienne. Aucun décès n'a été signalé.
La presse publique syrienne à nié tout recours à des armes chimiques. "Les terroristes du Jaich al-Islam sont en déroute et leurs organes de communication parlent à nouveau des attaques à l'arme chimique fabriquées de toutes pièces pour tenter en vain d'enrayer la progression de l'armée syrienne", écrit l'agence de presse officielle SANA.
Le régime contrôle 95% de la Ghouta
Après une accalmie de plusieurs jours, le pouvoir a repris vendredi ses raids aériens dévastateurs contre la ville de Douma, tenue par Jaich al-Islam, qui semble rejeter toute sortie. Le groupe rebelle compterait quelque 10'000 combattants.
Les forces du régime de Bachar al-Assad ont déjà reconquis 95% des zones rebelles de la Ghouta.
afp/mre