Heurts lors d'expulsions de Notre-Dame-des-Landes en France
Des affrontements ont éclaté lundi matin lors d'une vaste opération d'expulsion par la gendarmerie de la "zone à défendre" (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes dans l'ouest de la France.
Les gendarmes mobiles ont tiré des grenades lacrymogènes, ainsi que des grenades assourdissantes, en réponse à des tirs de projectiles, a constaté l'AFP.
Selon un représentant des forces de l'ordre, un gendarme a été blessé à l'oeil par un tir de fusée et un "zadiste" a été interpellé. Les heurts sont "sporadiques et disparates, il n'y a pas d'embrasement", a précisé la même source à 8h00.
Sept squats démantelés
"Sept squats ont été démantelés, trois sont en train de l'être, les autres étaient vides", a annoncé Nicole Klein, la préfete de Loire-Atlantique en fin de matinée. "L'opération d'expulsion se poursuivra (mardi)", a ajouté la représentante de l'Etat. "Les gendarmes resteront sur le site pour éviter des reconstructions."
Au total, quelque 2500 gendarmes et policiers ont été mobilisés pour cette opération de grande envergure qui devrait durer plusieurs jours.
ats/tmun
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Pas de nouvel aéroport
Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur français, a précisé sur Europe 1 lundi que l'opération visait à détruire une quarantaine d'édifices illégaux et à expulser une centaine d'occupants. "Mais en même temps, nous proposons un relogement à chacun, il n'y aura pas de gens qui seront à la rue", a-t-il assuré.
Le 17 janvier, en mettant fin à un projet contesté d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement avait promis de mettre fin à la "zone de non droit" qui s'était instaurée sur place en protestation.