Le projet de texte américain a été approuvé par 12 voix, deux contre (Russie et Bolivie) et une abstention (Chine). Il condamnait également le régime syrien après l'attaque à l'arme chimique présumée commise près de Damas samedi, qui a fait des dizaines de victimes. Le projet stipulait que les responsables de "tout recours à des armes chimiques devront rendre des comptes".
Il s'agit du douzième veto russe sur une résolution de l'ONU concernant la Syrie depuis le début de la guerre en 2011.
Des enquêteurs vont se rendre en Syrie
En cas de veto, les Occidentaux – Etats-Unis, France et Royaume-Uni en tête – avaient laissé entendre qu'ils pourraient intervenir militairement et de manière unilatérale en Syrie, des frappes aériennes étant l'option la plus probable.
La Russie, dont les troupes sont sur le sol syrien, a prévenu qu'une intervention militaire américaine serait "très, très dangereuse". Elle a proposé un autre projet de résolution, concernant un mécanisme d'enquête sur les armes chimiques en Syrie, qui a été rejeté par sept voix contre six.
Le projet russe revenait à permettre au Conseil de sécurité de l'ONU d'entériner ou non les conclusions d'une enquête, ce qu'ont critiqué des diplomates occidentaux. Ces derniers estimaient que le nouvel organisme envisagé par la Russie manquait d'indépendance.
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agences/ta
Le président Trump annule son voyage en Amérique latine
Le président des Etats-Unis Donald Trump ne participera pas, comme initialement prévu, au Sommet des Amériques en fin de semaine au Pérou. La Maison Blanche a fait savoir mardi que le président américain restera à Washington pour gérer le dossier syrien.