Pour sa deuxième journée d'audition devant deux commissions du Congrès américain, le patron de Facebook a avoué que ses données personnelles avaient également été détournées par le cabinet de conseil politique britannique. Il a malgré tout rejeté l'idée selon laquelle les utilisateurs n'ont pas un contrôle suffisant de leurs données sur ce réseau.
"Chaque fois que quelqu'un choisit de partager quelque chose sur Facebook (...) il y a un contrôle. Juste là. Pas noyé quelque part dans les paramètres, mais juste là", a-t-il dit devant la commission de l'Energie et du Commerce de la Chambre des représentants.
Régulation des réseaux sociaux
Après avoir affirmé ne pas être hostile à une régulation d'internet et des réseaux sociaux, il a précisé que celle-ci ne devrait pour autant pas nuire aux petites entreprises du secteur. "Je ne pense pas qu'il n'y ait pas besoin de régulation, mais il faut faire attention en la mettant en place", a-t-il souligné.
Mardi, il avait déjà présenté des excuses sans prendre le moindre engagement quant au soutien que pourrait apporter Facebook à un changement de la législation ou quant à une éventuelle évolution de son modèle de fonctionnement.
>> Lire aussi : Le patron de Facebook Mark Zuckerberg s'excuse devant le Congrès américain
ats/bama