Nigel Oakes, fondateur de SCL Group, société à laquelle appartient Cambridge Analytica, a reconnu que le cabinet avait proposé ses services au mouvement au cas où il serait désigné pour mener la campagne en vue du référendum du 23 juin 2016, selon la transcription d'entretiens publiée lundi par la commission.
"Il n'y avait ni contrat ni argent" en jeu, mais la firme a fourni une démonstration de ses capacités, a-t-il précisé. Andy Wigmore, membre de Leave.EU, a quant à lui admis que le mouvement avait utilisé les méthodes de Cambridge Analytica.
Avant la désignation officielle pour le référendum
"Leave.EU a bénéficié de son travail avec Cambridge Analytica avant la désignation officielle pour le référendum", a confirmé Damian Collins, président de la commission du numérique, de la culture, des médias et des sports, dans un communiqué.
La campagne officielle en faveur de la sortie de l'UE a finalement été confiée à Vote Leave, mais Leave.EU a joué un rôle de premier plan dans la mobilisation des électeurs.
Pour rappel, un lanceur d'alerte a révélé à la mi-mars que les données de 50 millions d'utilisateurs de Facebook avaient été détournées au profit de Cambridge Analytica, qui a notamment travaillé pour Donald Trump lors de la campagne présidentielle aux Etats-Unis.
ats/tmun