Cette décision a été prise au lendemain d'un appel de son allié nationaliste, le chef du parti MHP, Devlet Bahçeli, en faveur d'élections anticipées.
Ces développements ont pris de court nombre d'observateurs, alors que les dirigeants turcs, dont Recep Tayyip Erdogan, ont plusieurs fois démenti les "rumeurs" d'élections anticipées.
Double scrutin crucial
Selon le calendrier initial, les élections présidentielle et législatives devaient se tenir le 3 novembre 2019. Ce double scrutin est primordial car il marquera l'entrée en vigueur de la plupart des mesures renforçant les prérogatives du chef de l'Etat, adoptées lors d'un référendum constitutionnel en avril 2017.
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Recep Tayyip Erdogan a justifié cette décision par la nécessité, selon lui, de passer rapidement au système présidentiel afin de faire face à "l'accélération des développements en Syrie" et la nécessité de prendre rapidement des "décisions importantes" sur l'économie.
agences/lan