"Le 14 avril, ce ne sont pas seulement des sites chimiques inventés qui ont été bombardés en Syrie, mais aussi les négociations de Genève", a affirmé Sergueï Lavrov à l'issue d'une rencontre à Moscou avec l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
"Après le Congrès de Sotchi et le sommet des présidents russe, turc et iranien, nous sommes passés très près d'une relance à Genève d'un vrai dialogue entre les Syriens", a-t-il poursuivi, jugeant cette opportunité gâchée par les frappes.
Besoin d'une "désescalade politique"
Staffan de Mistura a lui évoqué la nécessité de faire "baisser la température", espérant que la communication entre Moscou et Washington "continue à fonctionner".
"Nous avons besoin d'une désescalade politique, pas seulement militaire, et j'espère que ce sera possible avec de futures discussions", a-t-il ajouté.
Plusieurs pourparlers de paix infructueux entre le régime et l'opposition ont été menés à Genève sous égide de l'ONU, mais bloquent sur les modalités d'une transition.
afp/jvo
Des rebelles syriens se rendent
Des rebelles présents dans l'enclave entourant le camp de réfugiés de Yarmouk, près de Damas, ont accepté de se rendre vendredi. Cette reddition intervient après une nuit de bombardements menés par les forces du régime de Bachar al Assad.
Ces redditions interviennent alors que le régime continue de pousser son avantage sur le terrain afin de reprendre les derniers réduits de la résistance et consolider sa position autour de la capitale syrienne après la chute du bastion de la Ghouta orientale.