Javad Zarif a déclaré à des journalistes à New York que l'Iran ne cherchait pas à se doter de la bombe nucléaire, mais que la réponse "probable" de Téhéran à un retrait américain serait une reprise de la production d'uranium enrichi, un élément clé dans la fabrication de l'arme atomique.
"L'Amérique n'aurait jamais dû craindre que l'Iran produise une bombe nucléaire, mais nous poursuivrons vigoureusement notre enrichissement" d'uranium", a-t-il dit, "si le président Trump se retire officiellement de l'accord" nucléaire.
Ultimatum le 12 mai
Donald Trump a posé la date du 12 mai comme ultimatum à ses alliés européens pour qu'ils s'entendent avec l'Iran afin de "remédier aux terribles lacunes" du texte de l'accord.
A cette date, s'ils n'ont pas trouvé le moyen de durcir l'accord signé en 2015 par les grandes puissances avec l'Iran pour l'empêcher de se doter de la bombe, le président américain, qui le juge trop laxiste, menace de rétablir les sanctions contre Téhéran et de se retirer du texte.
afp/ptur