Celles-ci visaient à augmenter les contributions des employeurs comme des salariés et à réduire de 5% le montant des retraites pour réduire le déficit de la sécurité sociale.
C'est lors d'une rencontre avec des chefs d'entreprise que Daniel Ortega a annoncé qu'il ne mettrait pas en oeuvre cette réforme.
Plus de 20 morts depuis mercredi
Ces mesures avaient provoqué des vagues de contestation dans plusieurs villes du pays. Le centre nicaraguayen des droits de l'homme (Cenidh) a fait état de la mort de 24 personnes depuis le début des émeutes qui ont commencé mercredi.
Les manifestations ont principalement eu lieu jeudi et vendredi, mais les protestations se sont durcies vendredi avec des barricades érigées, des heurts avec la police et des dégradations de bâtiments gouvernementaux.
Il s'agit des manifestations les plus violentes depuis l'arrivée au pouvoir du président Daniel Ortega il y a onze ans.
nk/agences