Ces résultats seront publiés le mois prochain dans un journal scientifique spécialisé, alors qu'une autre équipe de recherche, également basée en Chine, avait fait état des mêmes conclusions le mois dernier.
La dernière explosion de 100 kilotonnes semble avoir eu raison de la montagne, selon le South China Morning Post, qui relaie les conclusions de ces deux études chinoises indépendantes.
Des photos satellites capturées à la suite de la déflagration l’automne dernier montraient déjà de nombreux éboulements sur le mont Mantap, sous lequel ont eu lieu les cinq derniers essais nucléaires nord-coréens.
Surveillance d'une éventuelle contamination de l'air
Les chercheurs ont analysé des données issues de plus de 2000 stations sismiques et des images satellites du site. Ils mettent en garde contre les creux et les fissures susceptibles de laisser échapper des poussières radioactives.
Les scientifiques craignent une contamination de l’air et enjoignent les autorités chinoises à poursuivre leurs surveillance sanitaire et environnementale à la frontière nord-coréenne. Les autorités assurent n’avoir décelé aucune anomalie jusqu’à présent.
Le site serait inutilisable. Kim Jong-Un a pourtant annoncé sa fermeture officielle la semaine dernière en guise de geste de bonne volonté, à la veille des sommets à venir avec la Corée du Sud et les Etats-Unis. Plusieurs spécialistes chinois affirment qu'il n’avait tout simplement pas d’autre choix.
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Michaël Peuker/lgr