Pyongyang compterait aussi inviter des experts sud-coréens et américains à assister à la fermeture de ses installations et ainsi assurer à la communauté internationale la "transparence" du démantèlement.
En amont de ce premier sommet intercoréen depuis plus de dix ans, la Corée du Nord avait annoncé la suspension de ses essais nucléaires et de missiles balistiques.
>> Lire aussi : Poignée de main historique entre les deux dirigeants de la péninsule coréenne
Fuseau horaire du Nord réajusté
Et vendredi, les deux présidents se sont engagés sur la voie de la réconciliation, promettant la "dénucléarisation complète" de la péninsule coréenne et l'établissement d'une paix "permanente" et "solide" entre leurs pays toujours techniquement en guerre depuis 65 ans.
Selon le porte-parole du gouvernement sud-coréen, la Corée du Nord prévoit également de réajuster son fuseau horaire actuel pour correspondre à celui du Sud. En 2015, le Nord avait créé son propre "Pyongyang Time" en décalant son horloge de 30 minutes par rapport à celle du Sud.
>> Lire aussi : Des tensions aux discussions, retour sur la détente éclair entre les deux Corées
agences/jvo
Trump estime que sa fermeté a payé
Le président américain Donald Trump a déclaré samedi que sa fermeté face à la Corée du Nord avait contribué à permettre le déblocage de la situation sur la péninsule. Kim Jong-un réfléchirait à un "plan" de dénucléarisation, selon le secrétaire d'Etat Mike Pompeo.
En déplacement dans le Michigan, Donald Trump a aussi révélé que le sommet avec le leader nord-coréen aurait lieu dans les 3 ou 4 prochaines semaines, sans indiquer de lieu. "Ce sera un rendez-vous très important pour la dénucléarisation de la péninsule", a-t-il ajouté.
Mike Pompeo a lui indiqué avoir eu récemment "une bonne conversation" avec Kim Jong-un lors d'une visite à Pyongyang initialement tenue secrète.