David Goodall ne souffre d'aucune maladie en phase terminale, mais sa qualité de vie s'est détériorée. Il a obtenu un rendez-vous avec une organisation d'aide au suicide de Bâle, selon Exit International, qui soutient sa démarche.
"Je regrette profondément d'avoir atteint mon âge", a raconté le spécialiste de l'écologie à la télévision ABC. "Je ne suis pas heureux. Je veux mourir. Ce n'est pas particulièrement triste".
Le professeur Goodall, chercheur honoraire à l'Université Edith Cowan de Perth, avait fait les gros titres en 2016 quand l'établissement l'avait prié de quitter son poste, arguant des risques liés à ses déplacements.
Patients en phase terminale
L'aide au suicide est illégale dans la plupart des pays du monde. Elle était totalement interdite en Australie jusqu'à ce que l'Etat de Victoria légalise la mort assistée l'an passé.
Mais cette législation, qui rentrera en vigueur en juin 2019, ne concerne que les patients en phase terminale avec une espérance de vie de moins de six mois.
ats/kg