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L'Italie toujours à la recherche d'une coalition miracle pour gouverner

Au Palais du Quirinal, résidence officielle du président de la République italienne, le 26 avril 2018. [AP ANSA - Riccardo Antimiani]
Au Palais du Quirinal, résidence officielle du président de la République italienne, le 26 avril 2018. - [AP ANSA - Riccardo Antimiani]
Le président italien Sergio Mattarella a renoncé à une éventuelle coalition gouvernementale entre le Mouvement 5 étoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD). Il mènera de nouvelles consultations lundi.

Selon les médias italiens, le pays s'oriente désormais vers un gouvernement technique, voire un maintien du Premier ministre démissionnaire Paolo Gentiloni (PD), le temps d'organiser de nouvelles élections, si possible en modifiant le mode de scrutin.

L'éventuel axe M5S/PD, souhaité par le M5S, divise en effet profondément le PD. Son homme fort Matteo Renzi rejette toute discussion.

Tout le monde est convoqué

"Au bout de deux mois (après les législatives du 4 mars), les positions de départ des partis n'ont pas évolué et aucune perspective de majorité gouvernementale n'a émergé", a constaté le président Mattarella.

Ces derniers jours, la possibilité d'un accord entre le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate s'est également éteinte", a-t-il ajouté.

Il a donc convoqué toutes les formations politiques du Parlement à revenir le voir lundi pour une nouvelle journée de consultations "pour voir si les partis ont d'autres perspectives de majorité gouvernementale".

ats/pym

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Trois camps

En raison d'un mode de scrutin encore essentiellement proportionnel, le Parlement italien est divisé en trois camps: la coalition de droite désormais menée par la Ligue de Matteo Salvini (extrême droite), et arrivée en tête avec 37% des voix, le M5S devenu le premier parti du pays avec plus de 32% et le PD tombé à 19%.

Matteo Salvini tout comme Luigi Di Maio, chef de file du M5S, revendiquent de gouverner et semblaient prêts à le faire ensemble. Mais Luigi Di Maio exigeait au préalable que Matteo Salvini lâche son allié de droite Silvio Berlusconi, ce à quoi le chef de la Ligue s'est jusqu'à présent refusé.