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Charlie Hebdo de retour sur Twitter, une première depuis les attentats

Le premier tweet de Charlie Hebdo depuis les attentats de 2015.
Le premier tweet de Charlie Hebdo depuis les attentats de 2015.
L'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo a célébré vendredi son retour sur Twitter en publiant une salve de messages, les premiers depuis les attentats de janvier 2015 qui avaient décimé la rédaction.

La rédaction de Charlie Hebdo a tout d'abord envoyé un tweet dans lequel elle évoque l'interruption de sa présence sur le réseau social après un "incident technique indépendant de notre volonté survenu en #janvier2015". Il est accompagné d'un dessin dans lequel un oiseau aux couleurs de Twitter lâche une fiente au-dessus de Paris.

Le dernier tweet de Charlie Hebdo remontait au 7 janvier 2015, jour de l'attaque djihadiste au siège du journal à Paris qui a coûté la vie à 12 personnes. Il s'agissait d'un dessin d'Honoré, victime de l'attaque avec d'autres figures emblématiques comme Cabu, Wolinksi, Tignous ou l'ex-directeur de la rédaction Charb, représentant les voeux du leader du groupe Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi.

Ce nouveau tweet a été suivi par une dizaine d'autres durant la journée de vendredi, dans lesquels l'hebdomadaire satirique se moque à la fois de Kim Jong-Un et de Donald Trump.

boi avec afp

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Le rappel des faits

Le 7 janvier 2015 vers 11h30, les frères Kouachi pénètrent dans la rédaction de Charlie Hebdo à Paris et y assassinent 11 personnes, dont huit membres de la rédaction, puis tuent un policier durant leur fuite.

Les victimes sont les dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, ainsi que la psychanalyste et chroniqueuse Elsa Cayat, l'économiste Bernard Maris, un correcteur, un agent de sécurité, un agent de maintenance et une personne invitée ce jour-là.

Le bilan final est de douze personnes assassinées et de onze blessées, dont quatre grièvement.

Les deux frères sont tués deux jours plus tard à Dammartin-en-Goële, au nord de Paris, par des membres du GIGN, alors qu'ils s'étaient retranchés dans une imprimerie.

Parallèlement, un complice des frères Kouachi, Amedy Coulibaly, a assassiné cinq personnes, une policière à Montrouge et quatre clients d'une supérette casher à Paris lors d'une prise d'otages qui s'achève par le décès de Coulibaly lors d'un assaut policier.