Selon des médecins palestiniens, 82 personnes ont été blessées par des tirs à balles réelles, dont trois sont dans un état critique. Entre trois cents et huit cents autres manifestants selon les sources, ont été soignés après avoir été intoxiqués par les gaz lacrymogènes ou blessés de quelque autre manière.
Les Palestiniens ont dressé des camps de tentes dès le 30 mars dans le cadre de ce qu'ils appellent la "grande marche du retour". Un total de 43 Palestiniens ont été tués par les forces de sécurité israéliennes depuis le début du mouvement.
Pneus incendiés
Comme les précédents vendredis, des jeunes manifestants ont incendié des pneus pour que les dégagements de fumée masquent la vue des tireurs d'élite israéliens déployés de l'autre côté de la ligne de démarcation.
Selon un porte-parole de l'armée israélienne, les soldats se sont retrouvés face à "quelque 7000 Palestiniens participant à des émeutes en cinq endroits de la frontière de la bande de Gaza".
ats/pym
L'armée israélienne est en butte aux critiques dénonçant un usage excessif de la force. L'ONU et l'Union européenne ont réclamé des enquêtes indépendantes.
L'armée israélienne, pour qui les manifestants sont instrumentalisés par le Hamas, soutient que ses soldats ne tirent à balles réelles qu'en dernier recours, quand les moyens non létaux ont été épuisés, pour parer le danger pour les soldats et les civils israéliens riverains de l'enclave.