Le magnat des médias et ancien président du Conseil, âgé de 81 ans, aurait initialement dû attendre jusqu'en 2019 pour être autorisé à se présenter devant les électeurs, ajoute le journal, qui cite la décision rendue vendredi par le tribunal. En raison de sa condamnation, il n'avait pas pu être candidat pour son parti Forza Italia aux législatives du 4 mars.
Condamnation en 2013
La loi italienne autorise un condamné à demander sa réhabilitation trois ans après qu'il a fini de purger sa peine. Silvio Berlusconi a été condamné en août 2013 à quatre ans de prison ferme pour fraude fiscale dans l'affaire Mediaset. Cette peine a été commuée et il a dû effectuer quatre heures de travail hebdomadaire pendant un an dans une maison de retraite.
L'ex-Cavaliere restait toutefois inéligible pour une durée de six ans et avait interdiction d'exercer un mandat public en vertu d'une loi anticorruption adoptée en 2012 sous le gouvernement de Mario Monti. Une demande de casser cette "sanction" est pendante devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) à Strasbourg.
ats/mh